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08/12/2010

Les 3 grandes causes de dysfonctionnement de nos démocraties

Les 3 grandes causes de dysfonctionnement actuel de nos démocraties pourraient se trouver, entre autres causes,

dans les 3 causes suivantes:

- Non respect de l'hygiène du système nerveux

- Non respect des règles de bon usage de la subsidiarité

- Fin du Glass-Steagall et Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973


 

1 Des hommes et des femmes qui poussent depuis le milieu du 20ème siècle sous les 10 grandes causes de troubles des apprentissages et des comportements décrits ci dessous.

 

2 Le non respect de la subsidiarité et même le non respect de la subsidiarité descendante .  (inspiré de J.R. Armogathe)

 

La démocratie suppose la nécessité de l’existence d’une autorité comme force morale. Un peuple n’est pas une masse, et si un État démocratique est laissé aux caprices arbitraires de la masse, l’égalité dégénère en un nivellement mécanique, en une uniformité sans aucune nuance. Il ne peut survivre dans cette démocratie,  d’une part que des victimes trompées par la fascination apparente de la démocratie que, dans leur ingénuité, elles confondent avec ce qui en est l’esprit, et d’autre part, que des profiteurs ayant su, grâce à la puissance de l’argent ou de l’organisation, s’assurer une condition privilégiée et le pouvoir lui-même .

. Mais il est également nécessaire qu’elle repose sur « une conception correcte de la personne humaine ». C’est ici qu’intervient le concept de subsidiarité. On peut dégager deux types de subsidiarité : une subsidiarité descendante, où les échelons supérieurs de pouvoir laissent agir dans leur ordre les échelons inférieurs ; on a pu la nommer « négative », puisqu’elle revient à contenir, à limiter, les pouvoirs supérieurs ; et, d’autre part, une subsidiarité ascendante, où les pouvoirs supérieurs pallient les déficiences ou les impuissances des échelons inférieurs, qui pourrait être qualifiée de « positive ». La tradition la plus constante envisage la subsidiarité comme descendante : l’idée fondamentale est le primat de l’individu comme personne. Le principe de subsidiarité est aussi appelé fonction supplétive de toute collectivité  ce qui signifie qu’on ne peut enlever aux individus pour les transférer à la communauté, les attributions qu’ils sont capables d’exercer de leur propre initiative et par leurs propres moyens. Ce serait commettre une injustice et mettre en péril l’ordre social que d’ôter aux groupes de niveau inférieur pour les conférer à une collectivité plus vaste et d’un rang plus élevé, les fonctions qu’ils peuvent exercer individuellement. Que l’autorité publique abandonne donc aux groupements de rang inférieur le soin des affaires de moindre importance où se disperserait à l’excès son effort ; elle pourra dès lors assurer plus librement, plus puissamment, plus efficacement les fonctions qui n’appartiennent qu’à elle, parce qu’elle seule peut les remplir, diriger, surveiller, stimuler, contenir selon ce que le comportent les circonstances ou que la nécessité l’exige. Que les gouvernements soient donc bien persuadés : plus parfaitement sera réalisé l’ordre hiérarchique des divers gouvernements selon ce principe de la fonction supplétive de toute collectivité, plus grandes seront l’autorité et la puissance sociale, plus heureux et plus prospère l’état des affaires publiques .

Il convient de noter ensuite ce qu’il faut entendre par « démocratie authentique » : il ne s’agit pas seulement d’un respect formel de règles, mais c’est « le fruit de l’acceptation convaincue des valeurs qui inspirent les procédures démocratiques », qui sont énumérées ainsi :

1. la dignité de chaque personne humaine,

2. le respect des droits de l’homme,

3. le « bien commun » comme fin et critère de régulation de la vie politique.

La régulation mondiale n’aurait alors à sa charge « que » le maintien de l’ordre et de la paix planétaire.

3 La fin du Glass-Steagall et la loi Pompidou Giscard de 1973 .

 

La fusion des banques de dépôt et des banques d’affaire a, sans doute, permis la crise dans laquelle nous sommes. C’est Jacques Delors, ministre de François Mitterand qui, par la loi 84-46 du 24 janvier 1984, a aboli ce qui avait été mis en place en 1945 par le conseil national de la résistance, à savoir la séparation des 3 types de banques : les banques de dépôt, les banques d’affaire, et les banques de crédit à long et moyen terme, et aux USA c’est la loi Gramm-Leach-Bliley du 12 novembre 1999 qui a aboli la loi Glass-Steagall du 16 juin 1933. Cette fusion des différents types de banques a permis une création monétaire non contrôlée, comme lors de la crise de 1929, avec tous les effets pervers que l’on connaît bien. Il faut du reste rappeler que le principe du Glass-Steagall a été mis en place en 1933 aux USA par Roosevelt, précisément pour sortir de la crise 1929 qui avait été provoquée par une création monétaire incontrôlée à l’intérieur des frontières, alors que dans notre crise actuelle la création monétaire se fait en dehors des frontières. C’est le Glass-Steagall qui a permis aux américains de se relever de la crise de 29, et c’est aussi lui qui a permis le développement de la France de l’après guerre.

Dans le système financier type Glass-Steagal, les banques de dépôt garantissent aux particuliers de ne pas être spoliés en exposant leur argent à des spéculations hasardeuses, le monde des affaires crée, en prenant des risques calculés, des richesses en étant au plus près des réalités, les crédits publics réalisent les investissements d’intérêt général. L’étanchéité des systèmes permet le contrôle de la masse monétaire, et la non contagion des systèmes. Nous avons retiré les cloisons étanchant les divers compartiments de notre bateau financier, il faut se rappeler que le Titanic a coulé seulement parce que les cloisons séparant les cales n’allaient pas tout à fait jusqu’en haut et n’étaient donc que partiellement étanches.

  La loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 pourrait aussi avoir contribué:

"L’article 25 de la loi du 3 janvier 1973 (Loi_73-7_du_03_janvier_1973), de Pompidou et Giscard d’Estaing, « interdit au Trésor public d’être présentateur de ses propres effets à l’escompte de la Banque de France » . L’État français bascule donc dès lors sous l’emprise financière directe des banquiers privés et l’oblige à emprunter sur les marchés à obligation contre taux d’intérêt.

Ces dispositions ont été entérinées par l’article 104 du traité de Maastricht, devenu article 123 du traité de Lisbonne qui disposent que les États n’ont pas le droit d’emprunter à leur banque centrale. Ce qui amène au plus au niveau du droit l’impossibilité pour les États de créer leur monnaie, et les oblige à emprunter aux banques privées moyennant de forts taux d’intérêts.

L’article 123 du Traité de Lisbonne stipule que : « 1. Il est interdit à la Banque centrale européenne et aux banques centrales des États membres, ci-après dénommées « banques centrales nationales », d’accorder des découverts ou tout autre type de crédit aux institutions, organes ou organismes de l’Union, aux administrations centrales, aux autorités régionales ou locales, aux autres autorités publiques, aux autres organismes ou entreprises publics des États membres ; l’acquisition directe, auprès d’eux, par la Banque centrale européenne ou les banques centrales nationales des instruments de leur dette est également interdite ».

Cela signifie, purement et simplement, que les états signataires ont interdiction de se financer directement à taux zéro auprès de leur banque centrale ou de la BCE. Ils sont obligés de s’adresser aux banques privées qui leur proposent les taux qu’elles décident tout en se finançant actuellement elles mêmes à un taux quasi nul auprès de la BCE."  

 

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