25/02/2015
Encore une vertu du vélo dont nous ne parlons pas assez, il n'use pas les chaussées.
Le vélo use environ 10 000 fois moins la chaussée qu'une voiture, et donc 100 000 000 (100 millions) de fois moins qu'un camion ou un bus. Le vélo n'use pas les chaussées et ne coûte donc rien en entretien de chaussées, contrairement aux voitures et aux encombrants (bus, cars et camions).
"Sur route, l'usure du revêtement augmente très rapidement avec celle de la charge à l'essieu. Selon une étude américaine (AASHO Road Test (en)) elle varie comme la puissance quatrième du rapport des charges appliquées sur les essieux. Ainsi un poids lourd chargé à 10 tonnes par essieu use la route 10 000 fois plus qu'une voiture à 1 t par essieu ".
On peut ainsi calculer qu'un vélo use au moins 10 000 fois moins la chaussée qu'une voiture, et donc 100 000 000, oui, 100 millions de fois moins, qu'un camion ou un bus; le vélo fait donc, là encore, faire de considérables économies à la société.
Normalement la couche superficielle des chaussées devrait être refaite tous les 5 à 7 ans, mais avec le vélo ce délai peut être allongé de beaucoup, ce qui ferait, là encore, beaucoup d'économies pour les collectivités.
On peut facilement estimer ces économies, sur la France entière, à plusieurs dizaines de millions d'euros par an. Il faudrait seulement qu'un report modal de la voiture vers le vélo survienne, comme on le voit en Hollande ou au Danemark.
Ceci est à ajouter aux milliards d'euros pour le pétrole que nous n'aurions pas à acheter (10 à 20 selon le cours du baril), aux 5 à 50 milliards économisés sur les dépenses de santé. Pour cela il faut remettre à l'activité physique les sédentaires de France (environ les 3/4 de la population) en transformant les transports quotidiens en temps d'activité physique.
En effet, l'activité physique a un effet bénéfique direct sur la santé. Avec le vélo on effondre, de surcroît, la pollution atmosphérique liée aux moteurs à combustion interne, aux plaquettes de freins, à l'usure des pneus et des chaussées.
On effondre aussi la pollution sonore dont les effets sur la santé sont considérables, sans doute plus graves encore que la pollution atmosphérique.
19:41 Publié dans Activité physique, Economie de la santé, Energie, Urbanisme, Vie en société | Lien permanent | Commentaires (0)
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